Compagnie Nue

Performance pour 10 spectateurs dans les salles 27, 19 et 34 du Musée de Valence

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Dans la continuité d'une recherche menée par la Compagnie Nue depuis plusieurs années -à travers la création in-situ et la danse dans l'espace public- autour de la question de la perception que nous avons de notre milieu, la représentation que nous nous faisons du monde et de son évolution, Lisandre Casazza investit 3 salles du Musée de Valence (26) au côté du performeur sonore et musicien Mathias Forge. Comment un lieu singulier rencontre des corps singuliers et vice et versa ?

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Création adaptable pour d’autres musées.

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« Croisant, sans cesse, les disciplines et cherchant à mettre en résonance les œuvres d’art et les collections archéologiques du Musée de Valence Art et Archéologie, l’équipe donne, en 2017, carte blanche à la Compagnie Nue, à savoir, Lisandre Casazza et Mathias Forge.

A cette occasion, les artistes ont créé, in situ, une pièce basée sur les liens que le corps peut entretenir avec l’espace muséal.

Lisandre Casazza place le corps comme source primaire d’expérimentations chorégraphiques. En mouvement ou statique, le corps, « matière première » d’une imagerie du sensible, devient le corps-dialogue entre l’art et l’archéologie, entre les visiteurs et les lieux.

Tels des fantômes hantant les lieux et les corps absents ou oubliés des toiles ou des objets archéologiques, Mathias Forge et Lisandre Casazza cherchent une place entre les œuvres. Une posture entre perceptions et sensations du « lieu musée », à travers le corps, lieu de toute expérience fondamentale, brute et première.

Mathias Forge jouera, aussi, avec les sons et convoquera une musique poreuse qui pourra ricocher sur l’environnement sonore du musée. A eux deux, ils revendiquent un art de la « discrétion », de petits riens, une création du détail qui cherchera les danses possibles entre « mobile » et « immobile », entre corps vivant en mouvement et matière inerte sculptée. »

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