Compagnie Nue

Durée : 35 mn environ
Duo slam-danse avec participation de jeunes gens

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1ère Comparution visite l'état adolescent, de ses creux à ses bosses. 

Conçu pour les cours de lycées, "1ère C" est un objet-outil qui, par le biais d'un travail de médiation, porte un regard décalé sur cet espace et ses usages. 

Chaque rencontre enrichit le duo et permet la construction d'un nouveau tableau final, porté par les jeunes gens eux-mêmes. 

NOTE D'INTENTION

TTouché.e par la lecture de la pièce jeunesse « le Bruit des os qui craquent » de Suzanne Lebeau, qui aborde l’évasion de deux enfants-soldats, le désir est né de fabriquer une pièce mêlant danse et slam, en direction des adolescent.e.s, autour des thématiques de  la subordination et la libération, de la rage et de l’élan vital.

Ainsi, 1ère Comparution visite l’état adolescent, de ses creux à ses bosses.

Des états de corps et de voix, entre provocation et interactions, entre interpellations et agressivité, entre rencontres espiègles et impulsions joyeuses…  se succèdent pour organiser une contre offensive dansée et slamée, façonnant un espace collectif.

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UN "FLASHMOB" FINAL

​Conçu pour les cours de lycées, « 1ère C » porte un regard décalé sur cet espace et ses usages : la cour est arpentée, par la marche et la course, par la danse et les mots, et devient un terrain de jeux où les limites de ce qui est autorisé à y faire sont légèrement franchies.  La présence, et le travail in situ des deux interprètes, notamment pendant les temps de récréation où sont expérimentées des scènettes ludiques et taquines (escalader une barrière, sauter sur un banc, taper contre les casiers...) , interrogent et bousculent le regard des adolescents sur le rôle de l’adulte, et ses différentes fonctions. (Les deux interprètes n’étant ni parents, ni des encadrant.e.s disciplinaires, ni professeur.e.s)

« 1ère C » est également un objet-outil qui vient, à travers un travail de transmission avec des adolescent.e.s, enrichir le duo et permettre la construction d’un nouveau tableau final, à chaque fois renouvelé en fonction du groupe. Partir d’une base de travail proposé par la compagnie, comportant des consignes d’écriture, de chorégraphie et de présence au plateau, chaque adolescent.e est invité.e à exprimer sa singularité propre dans le cadre d’une création collégiale du dit tableau. Il est question pour chacun d’expérimenter l’expression de soi et sa légitimité. Il ne s’agit donc pas de restituer une partition imposée, mais bel bien de participer activement à l’éclosion de celle-ci.
En s’autorisant à vivre cette aventure, chacun, chacune se ré-approprie l’espace cour, qui le temps d’un spectacle, lui offre une tribune témoignant de sa capacité à affirmer sa présence au monde.

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